La pureté pour votre santé

« Il est 6 heures du matin et je vérifie une fois de plus la météo. 10 personnes se tiennent prêtes à venir récolter l’Echinacea. Il n’y a plus qu’à espérer que la météo coopère. La nuit dernière, il a fait sec avec une légère brise. C’est bon signe, mais en Angleterre, le temps peut vite changer en été. Les conditions météorologiques sont vraiment cruciales. Les plantes doivent être sèches lorsque nous les extirpons de la terre. Tant pour les teintures fraîches de Viridian que pour les infusions d’huile utilisées dans les baumes Viridian.

Les gens qui visitent nos cultures me demandent souvent comment nous faisons pour contrer les mauvaises herbes et les maladies. Pour être honnête, nous n’en avons pas beaucoup. Par rapport à d’autres cultures, les plantes aromatiques sont relativement préservées. En outre, l’agriculture biologique permet la prévention des maladies en nourrissant la terre de manière optimale et en rendant ainsi les plantes naturellement plus résistantes.

 



Après la météo, les mauvaises herbes représentent le plus grand défi pour nous. Nous essayons de cultiver les plantes de manière à ce qu’elles aient assez d’espace pour pousser, tout en laissant peu de place aux mauvaises herbes. Au cours des dernières années, nous avons développé, pour chacune des plantes qui pousse ici, un ‘espace vital’ optimal.
Pour certaines plantes, nous utilisons en parallèle un film biodégradable dérivé du maïs, et pour d’autres un paillis de paille. Il s’agit d’une couche composée de divers matériaux organiques, qui protège le sol des influences pouvant endommager son biotope.
Mais toutes les mauvaises herbes ne sont pas nocives. Il ne s’agit au final que de plantes qui poussent au mauvais endroit. Nous récoltons par exemple le gaillet gratteron qui pousse entre les plantes pour l’utiliser dans des baumes, ainsi que les pissenlits que nous cueillons au printemps ou encore la stellaire intermédiaire, utilisée dans le baume Viridian pour la peau.

Eh bien, le jour où j’ai écrit ces lignes s’est finalement bien terminé. Nous avons déterré pas moins de 3/4 de tonne d’Echinacea à la main, avant de les trier, d’en laver les racines et de les diviser en morceaux, si bien qu’à 3 heures de l’après-midi, elles étaient déjà prêtes pour les teintures. Nous avions à peine fini que la pluie s'est mise à tomber ! »

Extrait du blog de Paul Richards, propriétaire de l’exploitation biologique du Herefordshire (Royaume-Uni) où Viridian s’approvisionne en plantes pour ses teintures et baumes. Ses champs sont certifiés biologiques.

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